Entretien avec Véronique DERIDDER suppléante de Didier GIARD

Plateau Briard FM : entretien avec Véronique DERIDDER suppléante de Didier GIARD


Plateau Briard FM : Véronique Deridder, pourquoi vous êtes-vous lancée en politique ?
Véronique Deridder : Honnêtement, je n'ai jamais pris la décision à froid de faire une carrière politique ; pour moi, la politique est d'abord un service et non une carrière. C'est arrivé un peu par hasard. À mon arrivée à Mandres (c'était en 90), j'avais deux enfants d'âge scolaire et par souci de les accompagner, je me suis engagée dans les associations de parents d'élève.
À une certaine époque, la municipalité désirait une collaboration entre les associations et la mairie, au sein de commissions ou de groupes de travail pour mettre en place le contrat éducatif local, pour mettre un lien entre les activités scolaires et péri-scolaires. C'est donc par ce biais que j'ai eu les premiers contacts avec le milieu politique local.
Certains élus que je rencontrais m'ont alors demandé de mettre mes compétences au service des mandrions et de les accompagner, j’ai donc été élue conseillère municipale de Mandres en 2001.

P-B FM : Et pourquoi être candidate suppléante aux cantonales ?
VD : J'ai également été (pendant 4 ans) conseillère déléguée à la communauté de communes dont le périmètre, tel qu’il a été défini, englobe celui du canton. Il m’a été facile de faire le parallèle entre les préoccupations des élus locaux au sein de l’intercommunalité et leur attachement à préserver le plateau Briard et ce que pourrait apporter un conseiller général efficace qui ne soit pas en opposition permanente avec elle.
Ensuite j'ai fait la rencontre de Didier GIARD ; d'emblée, j'ai été frappée par sa faculté d'analyse et de synthèse des problèmes qui se posent au niveau du plateau briard. Lorsque il a décidé de se porter candidat aux élections cantonales et qu'il m'a proposé de l'accompagner et d'être sa suppléante, j'ai tout de suite accepté. C'était, pour le canton, une chance à saisir. D'ailleurs il n'y a qu'à questionner les conseillers de la communauté de commune où il est lui-même conseiller délégué, pour voir qu'il y imprime un courant dynamique d'accompagnement et de règlement des dossiers. Même chose au SIARV, où il est un vice-président très écouté.

P-B FM : Le SIARV ?
VD : Le SIARV, c'est le syndicat intercommunal qui traite des problèmes de l'eau des communes situées autour des vallées du Réveillon, de l'Yerres et de la Seine et auquel adhèrent nos cinq communes. Remarquez que sa compétence dans ce domaine s'articule particulièrement bien avec sa volonté d'ancrer notre canton dans l'optique du développement durable, d'en faire un éco-canton, comme on voit se développer ça et là des éco-quartiers.

P-B FM : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cet éco-canton ?
VD : Notre canton a un profil privilégié au sud-est de la région parisienne et relativement unique, avec des agglomérations qui ne sont plus tout à fait de petits villages, mais avec un environnement très vert et campagnard qui les distingue totalement des autres villes du département ou de la région.
Parler d'éco-canton, c'est profiter de cette spécificité pour assurer un développement qui n'entraîne ni consommation énergétique anormale, ni pollution, afin d'améliorer notre cadre de vie.
C'est, par exemple, mettre en avant les vallées de l'Yerre et du Réveillon, l'arc boisé pour en faire un centre de tourisme vert en développant l'accueil, l'hébergement, la gastronomie ; c'est mettre en avant l'agriculture péri-urbaine, développée autour Périgny et Mandres, c'est aider à la création d'entreprises peu énergivores sur le plateau et à haute valeur ajoutée, ou encore d'entreprises du secteur médico-social.
Nous avons le projet de développer un centre d'étude et de confrontation des idées, autour ce type de développement auquel s'intéressent beaucoup de chercheurs ou de responsables actuellement, avec des colloques, des journées d'étude, des congrès.

P-B FM : Tout cela n'est-il pas un peu prétentieux ?
VD : Prétentieux, non ; ambitieux, oui, parce que nos regardons vers l'avenir et non vers le passé ; nous regardons ce que deviendra notre plateau briard, dans les 10, 20 30 ans à venir. Ne pas le faire, c'est continuer le laisser-faire ; et voir chaque jour nos conditions de vie se dégrader : des transports de plus en plus difficiles, pour aller travailler de plus en plus loin, des entreprises chercher des territoires plus favorables ; des poids lourds de plus en plus nombreux traverser nos villages pour rejoindre les zones d'activité plus accueillantes.
Voilà nos projets. Il sont le fruit d'un regard neuf sur notre canton en même temps que d'une ouverture sur le monde qui nous entoure.

P-B FM : Cela est bien beau. Mais vous n'êtes pas sans connaître l'orientation politique du conseil général et aussi du conseil régional. Comment pensez-vous faire aboutir vos projets dans un tel environnement politique ?
VD : Il y a des différences politiques bien réelles qu'il ne faut pas nier. À partir de ces différences il y a deux attitudes possibles. Ou bien se mettre en permanence en opposition en brandissant son étiquette politique ou les directives de son parti ; cela ne facilite pas l'avancée des dossiers et explique bien des échecs. Les différences idéologiques n'empêchent pas l'estime et le respect qui permettent de se rencontrer autour de projets concrets ; quand un dossier est bien monté, bien argumenté, qu'un plan de financement existe, et qu'il répond à des besoins réels, rares sont les personnes qui n'arrivent pas à trouver un consensus ou un accord.
Un transport en commun en site propre est-il un projet de droite ou de gauche ? Vous voyez bien que la question ne se pose pas en ces termes de politique de parti.

Entretien Véronique DERIDDER (Conseillère Municipale de Marolles en Brie) pour Didier GIARD élections cantonales 25 janvier et 1er Février 2009P-B FM : Votre conclusion ?
VD : Une élection cantonale partielle est peu mobilisatrice ; or, en ce qui concerne notre canton, elle est capitale, si on ne veut pas que notre territoire continue de se dégrader et si on désire au contraire le dynamiser.


Alors, le 25 janvier, il faut choisir un homme qui ait un regard humaniste, une intelligence politique et une ouverture sociale, qui ait la compétence et le talent nécessaires et qui ait la volonté de réussir ; vous comprenez pourquoi je soutiens et accompagne Didier Giard.