Plateau-Briard.FM : Monsieur Giard, bonjour ! Beaucoup d'habitants du canton ont accueilli avec faveur votre candidature aux cantonales de mars 2008. Après l'annulation de ces élections suite aux irrégularités que l'on sait et qui avaient entraîné votre élimination, vous voici de nouveau devant les électeurs ; Nous aimerions mieux vous connaître…
Didier GIARD : J'ai 57 ans, je suis né et ai vécu dans le Val de Marne. Je suis marié. Nous avons deux enfants et deux petits-enfants. Passionné par les civilisations et les cultures, j’ai beaucoup voyagé. J’aime l’histoire, la géopolitique, la poésie ; Sportif, j'ai pratiqué à bon niveau l’athlétisme, le tennis et le tennis de table.
D’un tempérament réfléchi, habitué à l’étude des dossiers, j’ai aussi la pratique et le goût de m’exprimer en public, comme dans les medias.
Homme de conviction, je considère également essentiel le débat d’idées, l’échange et les rencontres humaines. J’aime approfondir les dossiers que je prends en charge, pour les faire aboutir. Pour cela, je tiens à écouter argumentaires, conseils, et m'entourer de personnes éclairées et compétentes.
Chef d’entreprise, j’ai été président national de ma branche professionnelle. Chaque année, j'organise un colloque international au Palais du Luxembourg où se retrouvent professionnels, scientifiques et parlementaires.
Une autre partie de mes activités concerne l'Enseignement. J’enseigne la géopolitique, les stratégies de la mondialisation et les cultures asiatiques à l’Université Paris 12 et au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques
La transmission du savoir et de l’expérience est pour moi un acte important.
Didier GIARD : J'ai 57 ans, je suis né et ai vécu dans le Val de Marne. Je suis marié. Nous avons deux enfants et deux petits-enfants. Passionné par les civilisations et les cultures, j’ai beaucoup voyagé. J’aime l’histoire, la géopolitique, la poésie ; Sportif, j'ai pratiqué à bon niveau l’athlétisme, le tennis et le tennis de table.
D’un tempérament réfléchi, habitué à l’étude des dossiers, j’ai aussi la pratique et le goût de m’exprimer en public, comme dans les medias.
Homme de conviction, je considère également essentiel le débat d’idées, l’échange et les rencontres humaines. J’aime approfondir les dossiers que je prends en charge, pour les faire aboutir. Pour cela, je tiens à écouter argumentaires, conseils, et m'entourer de personnes éclairées et compétentes.
Chef d’entreprise, j’ai été président national de ma branche professionnelle. Chaque année, j'organise un colloque international au Palais du Luxembourg où se retrouvent professionnels, scientifiques et parlementaires.
Une autre partie de mes activités concerne l'Enseignement. J’enseigne la géopolitique, les stratégies de la mondialisation et les cultures asiatiques à l’Université Paris 12 et au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques
La transmission du savoir et de l’expérience est pour moi un acte important.
P-B.FM : Votre vie professionnelle et votre ardeur à enseigner vous laissent-ils le temps d'assumer une vie politique ?
DG : J’ai toujours été attiré par l’engagement social et la vie de la cité. Mon apprentissage a commencé dès le début des années 70 où, étudiant à l’université de Harvard, aux États-Unis, j’ai travaillé dans les équipes de Ted Kennedy. J'y ai appris deux choses : l'ouverture sur le monde avec le regard tourné vers l'avenir et l’efficacité de la précision de l’organisation.
P-B.FM : Et en France ?
DG : Proche collaborateur pendant onze ans du Président de la CGPME (Confédération Générale des PME), René Bernasconi, j’ai acquis la pratique des relations avec les ministères et les instances européennes. J’y ai créé et dirigé de 1984 à 1991 «Les PUNCH PME»®, le plus grand concours de promotion des PME en France, qui fut ensuite décliné en Tchéquie, Pologne, Hongrie et Slovaquie. Depuis 1983, je suis nommé par les gouvernements successifs Conseiller du Commerce Extérieur de la France.
Membre de plusieurs comités interministériels, j'ai rédigé plusieurs rapports remis au Président de la République ou au Premier Ministre.
Je vous raconte tout cela pour que vous sachiez clairement que ce savoir- faire acquis au niveau national, je veux le mettre maintenant et pour les 5 années à venir, au service des habitants du canton de Villecresnes, les dernières années écoulées ayant été irrémédiablement gâchées.
P-B.FM : Certes, vous avez de l’expérience, une vision internationale, une activité au plan national, mais aujourd'hui que faites-vous ? Et en particulier au niveau local qui nous intéresse en ce moment ?
DG: Vous avez raison ; ce qui est important, c'est ce qui se fait aujourd'hui, pour préparer demain.
J'ai actuellement trois engagements politiques locaux :
Conseiller municipal de Villecresnes, délégué au développement économique, aux relations extérieures et aux relations internationales.
Conseiller titulaire à la Communauté de Communes du Plateau Briard (CCPB), dont le territoire se superpose très largement à celui du canton. J’y préside le groupe de travail « Transports en commun » et suis membre des commissions « Développement Économique » et « Taxe Professionnelle Unique ».
Vice-Président du SIARV, en charge des finances et du juridique, je suis responsable du budget de 60 millions d'euros en 2007, de cet établissement public regroupant 17 communes représentant environ 235.000 habitants.
P-B.FM : Quel est le fil directeur de votre engagement ?
DG : Allier développement économique, développement humain, développement durable, en faisant de notre environnement le socle de notre développement ; pour ce faire notre canton a de multiples atouts dont nous reparlerons en détail.
Cela nécessite de savoir traiter à la fois les dossiers prioritaires à court terme et les projets à moyen et long terme. Je dirai que pour moi, la politique c’est, selon la définition grecque, " permettre aux gens de mieux vivre ensemble "Par conséquent l’élu politique doit se juger à sa capacité à promouvoir des projets utiles à la collectivité et à les faire aboutir !
P-B.FM : Et quels sont donc les dossiers auxquels vous allez vous attaquer en priorité ?
DG : L'un des premiers dossiers, sur lequel d'ailleurs je travaille déjà activement, c'est bien évidemment le dossier de la RN19, vous verrez dans ce premier bulletin, les propositions que je fais sur ce point. Ce dossier prioritaire est lié à celui des transports en commun. Dans cet objectif, j’ai rédigé à la demande de Roger Karoutchi, Président du groupe Majorité Présidentielle au Conseil Régional d’Ile-de-France, un amendement qui a été déposé le 25 septembre dernier au Conseil Régional afin de faire reconnaître l’impératif économique de la déviation de la RD 33.
Je viens de proposer à Madame la Ministre Valérie Pécresse, un plan de réaménagement des routes à forte circulation du Sud-Est parisien et de l’Ile de France.A sa demande, je lui ai fait parvenir un mémoire.
Un dossier tout aussi important est le Développement économique de notre territoire qu’il faut intégrer :
- au coeur du développement de l'Est parisien,
- au centre d'une zone de rayonnement situé au carrefour du Val-de-Marne, de l'Essonne et de la Seine et Marne.
P-B.FM : Tout cela n'est-il pas un peu ambitieux ?
DG : Cette ambition est nécessaire pour notre canton ; sur le Plateau Briard nous bénéficions de forts atouts et d’un environnement exceptionnel avec 61 % de terres boisées et agricoles. Mais nous sommes actuellement vraiment mal défendus à l’extérieur.
Face au pessimisme, à la critique systématique et au repli, il est urgent de faire le choix du changement, de l’ouverture et de l’optimisme. L’ambition c’est de rendre possible ce changement !
P-B.FM : Vous paraissez relativement libre vis-à-vis des partis politiques.
DG : Les partis politiques sont incontournables et je connais personnellement trop d'hommes politiques dont j'apprécie les qualités pour nier l'utilité et la nécessité des partis.
Dans une démocratie il n’y a, ni mandat à vie, ni mandat héréditaire. Quand les « amitiés » politiques anciennes deviennent trop fortes et ne sont plus là que pour perpétuer des places acquises, alors il faut savoir tous ensemble se lever, imaginer et fédérer. Osons essayer autre chose pour enfin avancer sur tous ces sujets. Nous avons perdu du temps depuis trop d’années.
Voilà ce qui va guider notre campagne et notre action politique.